VSF #002

Hey, c’est vendredi ! Ce qui veut dire… (voix omnipotente, réverb’ au max) « SCIENCE-FICTION » !
Aujourd’hui, je vous propose une nouvelle en anglais dont l’auteur, David Brin, est une valeur sûre de la SF dure américaine. Et vous allez voir qu’on reste dans l’actualité puisqu’il s’agit d’une histoire d’épidémie futuriste, vue par un chercheur de premier plan. Le texte est ancien (les années 90) mais il conserve toute son efficacité, et illustre plutôt bien le talent de l’artiste. Science réaliste, ton pince-sans-rire, concepts : un vrai moment de lecture.
David Brin est par ailleurs un commentateur forcené de l’actualité politique américaine, comme en témoignent les innombrables posts sur son blog. Ce côté militant pouvait avoir un certain charme il y a une dizaine d’années. En 2021, le ton s’est nettement durci, et c’est juste insupportable (et vaguement terrifiant).
D’où l’intérêt de toujours séparer l’auteur de son oeuvre, etc, etc…
Quoiqu’il en soit, sa plume reste bien affutée ! Alors cher lecteur, installez-vous confortablement, prenez un bon verre en main, lancez une musique orchestrale inquiétante, et découvrons ensemble cet excellent récit.
Bonne lecture !
The Giving Plague, par David Brin

VSF #001

VSF, c’est le Vendredi Science-Fiction, pardi !

De temps en temps, je vous suggérerai la lecture d’un texte court et gratuit, en français ou en anglais. J’essaierai de privilégier les textes de SF dure, bien sûr, mais sans pour autant m’y limiter. Et d’ailleurs, le texte d’aujourd’hui est plus fantastique qu’autre chose. C’est néanmoins un genre de chef-d’œuvre d’exécution puisqu’il réussit à faire tenir l’intégralité d’une vie humaine en quelques paragraphes bien sentis, et même à suggérer une morale. Petite leçon de concision par un maître du Style.
Voici donc La Légende de l’Homme à la Cervelle d’Or, un chapitre tiré des Lettres de Mon Moulin, d’Alphonse Daudet.

Vous pouvez le lire gratuitement sur le site de Wikisource.

Et si jamais vous aussi, vous avez parfois la tête lourde, n’en déduisez pas trop vite l’élément atomique en cause. Car enfin, cher lecteur, je vous le demande : qu’est-ce qui est préférable ? Une cervelle d’or, ou avoir du plomb dans la tête ?
C’était la pensée du jour, bonsoir.