Mariah Carey qui trolle la Terre Entière d’un seul twit !
Dédicace à tous ceux qui n’en peuvent déjà plus ! 😀
Allez, on reprend VSF tout en douceur, piano, piano ! 😀
Le texte du jour est court mais très sympa, en plus d’être une variation sur un thème que j’adore en SF : « la sonde IA aux confins du système solaire ».
Vous l’ignoriez peut-être mais le journal Nature publie parfois les histoires courtes d’auteurs connus. Certaines sont disponibles gratuitement en ligne, et celle d’aujourd’hui, « Beyond 550 Astronomical Units », est l’œuvre de Mike Brotherton, écrivain et astronome. Un profil à double-casquette comme on les aime sur ce blog.
Le scénario ? L’humanité a envoyé des sondes à 550 unités astronomiques du Soleil, là où la gravitation de notre belle étoile focalise les rayons arrivant du côté opposé. En se tenant en ce point précis (…une orbite, en fait), on bénéficie ainsi d’un télescope d’une ouverture incroyable, un appareil capable d’amplifier les signaux les plus faibles comme les plus lointains. Et les découvertes pleuvent !
Je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher la lecture. Notez cependant que ce concept du Soleil en tant que lentille gravitationnelle est fréquent en SF dure (…et dans les tiroirs-à-projets des astronomes un peu cinglés). On le retrouve par exemple dans le roman de Stephen Baxter « Manifold : Space » (« Espace » dans la série Les Univers Multiples, en français), où l’on s’en sert carrément comme technique de voyage à vitesse-lumière moyennant une numérisation.
Bref, assez parlé, je m’efface et vous laisse la place. Bonne lecture !
« Beyond 550 Astronomical Units », de Mike Brotherton, publié par Nature en 2015.
En prime pour les curieux : le lien où l’auteur explique l’idée du récit, sur le blog Futureconditional…