Calendrier des Forces Spatiales – Illustration du Mois de Mars 2117

Bien que techniquement dépassé, l’Atlantis-2 reste l’un des vaisseaux les plus prestigieux de la Nouvelle Flotte Spatiale. Lors de la dernière guerre, il joua un rôle décisif lors de l’assaut du système Véga. Et sans son raid quasi-suicidaire vers la citadelle de Centaurus-B, l’humanité ne serait probablement plus qu’un souvenir.

Réparé, réarmé et réapprovisionné, l’Atlantis-2 réalise désormais des missions de routine et de prestige à travers les différents amas de l’Expansion, apportant un soutien médical, logistique et opérationnel aux nombreux colons encore coupés des Régions Centrales. En cas de menace, cet ancien bâtiment reste toutefois capable de déployer pas moins de 400 spatiodrones de dernière génération.

De quoi faire réfléchir n’importe quel adversaire…

L’Atlantis-2 embarque près de 150 hommes, qui servent à son bord en moyenne pendant 2 années standards. Il est équipé d’un pont pressurisé ouvert sur le vide, ceci grâce aux deux dernières fenêtres-plasma encore en service dans la Flotte. Cette technologie dépassée et gourmande en énergie lui confère un aspect rétro inimitable, immédiatement reconnaissable, et fort apprécié des amateurs d’Histoire. La fourche de proue pouvait détruire des bâtiments à une distance impressionnante, mais son générateur gravitomagnétique, obsolète, fut démantelé en 2110 et n’a jamais été remplacé.

L’Atlantis-2 goûtera une retraite méritée en 2119, mais ne finira pas au recyclage : il sera reconverti en musée spatial itinérant. D’ici là, la mission continue !

Détails : L’image du jour est un hommage multiple, entre le look « ligne claire » et la fourche de tir « à la Macross », les fenêtres plasma de Star Wars, les porte-avions spatiaux à la retraite de BSG, et les mâts électroniques sortis d’un dessin animé de Leiji Matsumoto (Albator ou Yamato). J’ai essayé de grimper en technique sous Blender, j’espère que les efforts se voient un peu.

Sinon, tant pis, je ferai mieux la prochaine fois. 🙂

Suite à un dysfonctionnement de votre GPS (Galactic Positioning System), vous foncez à 0.9 C vers la surface d’une lune glacée.
Impact imminent.

Voulez-vous :

A) Klaxonner et faire des appels de phare ?
B) Vomir dans le petit sachet prévu à cet effet ?
C) Tirer à puissance maximale pour vous creuser un passage ?
D) Envoyer un courriel à votre RDV de 16h pour prévenir d’un léger contretemps ?
E) Klaxonner plus fort, d’une façon insistante ?
F) Tirer la manette d’éjection ?
G) Ouvrir la fenêtre, sortir la main et tendre le majeur ?

Voilà, un space art de plus avec une ambiance bien cinétique. Rien à ajouter à part Blender + Gimp.

Enjoy.

L’armada nota des signes d’activité dès la sortie d’hyper-espace. Une lune balafrée par un rempart de plasma. Des centres urbains illuminés et des lignes de communications à la surface d’un monde sans atmosphère. Plus impressionnant, et beaucoup plus inquiétant, l’étoile centrale présentait des raies spectrales anormales, et déployait sa couronne à travers tout le système, en longues arches incandescentes.
Sur la passerelle du VSF Galaxaure, le capitaine sentit un frisson lui parcourir l’échine.
C’est alors qu’un détecteur d’ondes gravitationnelles se mit à hurler…

Détails : Le space art du jour est une improvisation 2D sous Gimp pour un projet de bannière. Ce qui explique le format tout en longueur. D’ailleurs à ce propos, j’adore changer la perspective d’une image, elle gagne parfois en impact. C’est le cas de cette illustration. Si vous la basculez sur le côté comme ceci,…

…vous notez que la composition devient encore plus dramatique. J’aime particulièrement l’étoile qui, ici, domine toute la scène et étend ses bras, presque menaçante. Ce point de vue réduit aussi l’échelle des vaisseaux, et offre une vue plongeante sur les lignes rouges, tout en bas à la surface. Gigantisme. Vertige.

Beaucoup de 2D en ce moment, mais la 3D revient bientôt, promis !