Aujourd’hui, on va causer SF télévisuelle…
Netflix prépare depuis un moment déjà l’adaptation live-action de Cowboy Bebop. On était en droit de s’attendre au pire ! Et là oh surprise, le résultat s’avère étonnamment prometteur. Le casting est convaincant, l’utilisation de la musique à-propos. C’est chorégraphié, et ça a l’air aussi amusant que l’original. … ?! Non, franchement, dites, les gars, c’est une blague ?! Me faites pas marcher, hein, j’ai le cœur fragile.
—La Bande-Annonce proprement dite ? Excellente !
—Le Teaser « Lost Session » ? Une histoire complète en 2mn30 ! Inattendue et bourrée de moments. Très bon !
—Le Générique ? …seul point faible : il manque de pep’s niveau mouvement par rapport à la version animée, mais bon, « live-action », tout ça.
Voyez vous-même sur la page officielle de la série, tout y est.
Je n’ai plus d’abonnement Neflix depuis des années, pour tout un tas de très bonnes raisons. Mais là, en l’occurrence, je me demande s’il ne faudrait pas récompenser l’effort. Bon, je vais probablement attendre les premiers retours (…ou me faire inviter par quelqu’un d’abonné, héhé) mais pour une fois, je suis raisonnablement optimiste. Que Shinichiro Watanabe soit conseiller artistique et que Yoko Kanno revienne pour la musique sont de sérieux gages de confiance. C’est ça… ou une nouvelle rechute de catamnésie. RAAAAH !
Sortie le 19 novembre 2021 chez Nutflax.
Bonux : comme vous êtes sympa, je vous mets aussi le lien vers le compte Twitter officiel. Il y a plein d’autres previews (affiches, flyers, etc), régalez-vous, c’est un ordre !
Le shader du jour, Portal 1, est un truc assez bizarre. Un genre de « mise en abîme » impossible, toute en 3D avec la qualité de rendu qui va bien.
C’est assez indescriptible, en fait : il y a un truc qui cloche, mais quoi ?! L’œil cherche une brisure de symétrie, une jointure mal dissimulée, un détail pas-glop, un indice, n’importe quoi. Mais tout est bien raccord. On a l’impression de se trouver face à une illustration d’Escher, mais animée, avec option « portail interdimensionnel débordant du cadre ».
L’auteur, tmst, parle d’un « effet Droste-Escher basique » ?! Un tour rapide sur Wikip’ (effet Droste) nous renseigne un peu. … Un peu, mais guère ! Et le code lui-même est à peine plus explicite (aaaaargh). 😀
Quoiqu’il en soit, c’est un autre moment de vertige et de culture grâce à la magie des maths… et des shaders. De la pure prestidigitation logicielle.
Alors on applaudit l’auteur, et à la semaine prochaine…