VSF #004

Aujourd’hui, mesdames, messieurs, grande course de grains de sable à travers le système solaire, et même jusqu’à Procyon !

La nouvelle de ce numéro s’intitule The Long Chase. Son auteur, Geoffrey Landis, travaille à la NASA, dans l’exploration planétaire. Niveau littéraire, il affiche un palmarès assez impressionnant : plusieurs prix Hugo, un Nebula, et un Locus pour son premier roman (Mars Crossing, en 2001). Excusez du peu…

Et le texte ne déçoit pas : poursuite spatiale hi-tech et paranoïaque dans un futur pas si lointain, il n’est ni trop court, ni trop long, juste la bonne taille pour un concept simple, et un traitement convenable. En bref, c’est une bonne histoire, quoi !

Un texte publié en 2010 et proposé gratuitement chez Lightspeed Magazine.

The Long Chase, par Geoffrey Landis.

VSF #003

Aujourd’hui, dans votre rubrique SF dure préférée, je vous propose un texte d’un auteur que je viens de découvrir, littéralement à l’instant. J’étais là, désespérant de trouver une nouvelle gratuite et à peu près potable, zappant entre les textes libres d’Hal Clement et les classiques géniaux mais un peu trop vu d’Asimov (ou de Clarke), et puis BOUM ! Je tombe sur One Giant Leap, de Jay Werkheiser, mis en ligne par le site Strange Horizons en 2016.
L’histoire : un type qui inspecte une base flottante dans l’atmosphère vénusienne bascule par-dessus bord.
La suite ? Hé bien telle la Matrice, elle ne peut pas être décrite : il vous faudra l’explorer vous-même !
Foncez lire ce petit bijou de SF dure chez Strange Horizons. Si vous préférez, vous pouvez même l’écouter en podcast, elle est pas belle la vie, franchement ?!

VSF #002

Hey, c’est vendredi ! Ce qui veut dire… (voix omnipotente, réverb’ au max) « SCIENCE-FICTION » !
Aujourd’hui, je vous propose une nouvelle en anglais dont l’auteur, David Brin, est une valeur sûre de la SF dure américaine. Et vous allez voir qu’on reste dans l’actualité puisqu’il s’agit d’une histoire d’épidémie futuriste, vue par un chercheur de premier plan. Le texte est ancien (les années 90) mais il conserve toute son efficacité, et illustre plutôt bien le talent de l’artiste. Science réaliste, ton pince-sans-rire, concepts : un vrai moment de lecture.
David Brin est par ailleurs un commentateur forcené de l’actualité politique américaine, comme en témoignent les innombrables posts sur son blog. Ce côté militant pouvait avoir un certain charme il y a une dizaine d’années. En 2021, le ton s’est nettement durci, et c’est juste insupportable (et vaguement terrifiant).
D’où l’intérêt de toujours séparer l’auteur de son oeuvre, etc, etc…
Quoiqu’il en soit, sa plume reste bien affutée ! Alors cher lecteur, installez-vous confortablement, prenez un bon verre en main, lancez une musique orchestrale inquiétante, et découvrons ensemble cet excellent récit.
Bonne lecture !
The Giving Plague, par David Brin