VSF #013

Aujourd’hui dans VSF, un peu de rigolade avec 2084, un court métrage de Taz Goldstein qui tente d’illustrer que les régimes les plus oppresseurs ne peuvent rien face à un certain niveau de connerie. On appréciera la performance tordante de Byrne Offutt, dans son rôle d’idiot du village sympa comme tout…
Bon, place à la SF :

2084 from Taz Goldstein on Vimeo.

DO !
NUT !
THING !
DONUT THING ! 😀
*voix robotique* PROCESSED !

VSF #012

Le vendredi, c’est le jour de la nouvelle de SF gratuite à déguster tranquillement sur baselunaire.fr !

Aujourd’hui, je vous propose un texte d’Alastair Reynolds paru chez Lightspeed Magazine en mai 2011 : « Scales ». Il s’agit d’une histoire courte et plutôt intense, un récit à mystères successifs où chaque détail compte. En anglais, scales veut dire « écailles », bien sûr, mais aussi « échelles », au sens cartographique. Et le lecteur pourra prendre cinq secondes après coup pour juger la pertinence de ce titre.

Alastair Reynolds est l’un des grands noms de la SF dure. Il est l’auteur de plusieurs sagas, parmi lesquelles le fameux « Cycle des Inhibiteurs » (« Revelation Space », en anglais) dans lequel il met en scène des branches augmentées de l’Humanité, des genres d’humains « boostés » qui naviguent dans un univers profondément hostile, semé de ruines antiques et de machines extra-terrestres souvent fatales.
Il y a quelques années déjà, j’ai lu le premier roman du cycle : « L’Espace de la Révélation ». J’en garde un souvenir… complexe. Entendons-nous : ce fut incontestablement un moment SF de haut calibre, un récit maitrisé ponctué de scènes d’actions carrément sympas, mais la façon d’écrire assez sombre, voire sinistre, de l’auteur a un peu plombé l’ambiance. Je crois me rappeler de protagonistes froids, tout en calculs. D’une tension permanente. Et d’une fin assez intéressante, pleine de potentiels.
Hum… 🙂
Je suis en train de me dire que pour bien faire, il faudrait le relire. Et éventuellement me procurer la suite ! (« La cité du Gouffre », « Chasm City » en anglais)

Petit point amusant : la série « Love, Death, and Robots » (Netflix) contient un court-métrage particulièrement apprécié, « Beyond the Aquila Rift », tiré d’une histoire d’Alastair Reynolds. … Et maintenant que j’ai découvert ça, je comprends mieux le final. Les vrais sauront. (…de Mordor)

Bon, c’est pas tout ça ! Bouclez vos ceintures, vérifiez votre armement et tenez-vous prêts ! L’Ennemi doit mourir ! Sortie d’hyperespace dans 5… 4… 3… 2… 1… GO !

« Scales » d’Alastair Reynolds.

VSF #011

Le texte du jour est un genre de leçon. Il tente d’illustrer que la supériorité technique est parfois une forme de désavantage. Qu’il est facile de lâcher la proie pour l’ombre. Que les performances « théoriques » d’un nouvel outil valent toujours moins, finalement, que les résultats connus d’une méthode ayant fait ses preuves. Et qu’on n’expérimente pas en plein au milieu d’un conflit de grande ampleur, sous peine de payer le prix fort.

Oui, le texte d’aujourd’hui —un récit d’Arthur C. Clarke intitulé « Superiority »— est en résonance directe avec l’actualité : c’est une mise en garde cinglante par l’un des plus grands maîtres du genre. Il a été publié plusieurs fois en français au cours des 30 dernières années, et mérite largement d’être relu.

C’est la version anglaise que je vous suggère aujourd’hui, vous pouvez la consulter chez Baen Books (merci à cet éditeur). Encore une fois, pour un confort oculaire maximal, n’hésitez pas à passer en « Mode Lecture » sous Firefox.

Superiority, par Arthur C. Clarke (1951).

Voilà, chers lecteurs, il me reste à souhaiter que l’Univers ait pitié de vos âmes…