Ce soir je vous propose un numéro exceptionnel pour fêter Halloween 2022 : 4 morceaux d’un coup, montant crescendo dans les BPM.
Bonne écoute !
Ce soir je vous propose un numéro exceptionnel pour fêter Halloween 2022 : 4 morceaux d’un coup, montant crescendo dans les BPM.
Bonne écoute !
Le shader du jour, Aliens motion tracker de day9, est vraiment bluffant. Il s’agit d’une parfaite reproduction d’un détecteur de mouvement des Space Marines tiré du film Aliens (James Cameron, 1986). Attention, pour vivre pleinement l’expérience, il faut faire pause, puis retour, puis lecture, car il y a du son (…programmé, lui aussi). Utilisez les touches fléchées et la barre espace pour une interactivité (certes limitée). Matez ce truc, sérieusement :
Et le plus fort, c’est que si vous cherchez dans le code une boucle de lancé de rayons classique (i.e. raymarching), vous n’en trouverez pas. Aucune 3D ici, messieurs-dames. Ce que vous voyez est purement 2D ! Bon, je savais déjà que de tels effets étaient possibles en travaillant vraiment les gradients et les effets de lumière. Mais il y a une nuance entre connaître le chemin, et arpenter ce chemin. Seul défaut de ce shader : il tourne un peu lentement en plein écran sur ma vieille carte graphique (vu le nombre de buffers et le générateur de sons, c’était prévisible, cela dit).
Espérons que ce travail méticuleux soit bientôt récompensé et devienne « Shader De La Semaine » sur la page d’accueil de Shadertoy ! Ce serait aaaaaamplement mérité. En attendant : félicitations à day9. Et en tant que fan du film Aliens : chapeau l’artiste !
P.S. Notez qu’avec ce shader tiré d’un film d’horreur, on commence le mois d’octobre bien dans le thème…
« Dans un système centralisé, un simple malentendu peut résulter en millions de morts, et ici c’est ce qu’il advint. Les échanges de tirs proprement dit, bien qu’atroces, furent simplement le coup de grâce. »
Snif ! Snif ! Sentez-vous cette bonne odeur de Science-Fiction apocalyptique ? Comme un goût de métal chaud… Mais s’agit-il de plutonium militaire, ou simplement du sang des innocents ? Mystère. Dans ce monde qui est le nôtre, où des « élites » (haha) de plus en plus ouvertement malveillantes entraînent de force leurs populations dans des conflits absurdes, je vous propose d’explorer un futur possible. Allez, courage, lisez la seconde citation et dites-moi qu’on peut encore échapper à cette fatalité :
« La plus grande entité politique ayant jamais existé englobait 10 milliards de gens, et les tua. »
Pourquoi, mais pourquoi cela sonne-t-il si atrocement juste ?!
Malaise…
Le texte d’aujourd’hui est donc une fable de l’avenir lointain par Ken MacLeod. Hé oui, encore un highlander dans cette rubrique, et il fait honneur à la SF écossaise. Hurlements sauvages de binious, claquement des kilts dans le vent, William Wallace en Armure d’Or du Monstre du Loch Ness, bouteilles de Whisky militarisées, les grands classiques, quoi. Le récit commence bizarrement, d’une façon un peu vieillotte, mais prend un virage soudain et maintient le suspens jusqu’au bout : suite à une entorse à la bien-séance, un type se trouve congelé puis envoyé autour de l’étoile Wolf 359. L’objectif, enquêter sur une colonie dont on n’a plus de nouvelles…
« Who’s afraid of Wolf 359 ? », une courte nouvelle qui parle de décadence, de chute, et de la fin des civilisations, par Ken MacLeod. Publié en V.O. chez Clarkesworld (décembre 2017). Vous pouvez aussi l’écouter, lue par Kate Baker. Habituellement, je ne suis pas fan de son élocution, mais curieusement cette fois-ci, ça semble très bien (…du moins le peu que j’ai entendu). In fine, à vous de décider.
Savourez !