VSF #012

Le vendredi, c’est le jour de la nouvelle de SF gratuite à déguster tranquillement sur baselunaire.fr !

Aujourd’hui, je vous propose un texte d’Alastair Reynolds paru chez Lightspeed Magazine en mai 2011 : « Scales ». Il s’agit d’une histoire courte et plutôt intense, un récit à mystères successifs où chaque détail compte. En anglais, scales veut dire « écailles », bien sûr, mais aussi « échelles », au sens cartographique. Et le lecteur pourra prendre cinq secondes après coup pour juger la pertinence de ce titre.

Alastair Reynolds est l’un des grands noms de la SF dure. Il est l’auteur de plusieurs sagas, parmi lesquelles le fameux « Cycle des Inhibiteurs » (« Revelation Space », en anglais) dans lequel il met en scène des branches augmentées de l’Humanité, des genres d’humains « boostés » qui naviguent dans un univers profondément hostile, semé de ruines antiques et de machines extra-terrestres souvent fatales.
Il y a quelques années déjà, j’ai lu le premier roman du cycle : « L’Espace de la Révélation ». J’en garde un souvenir… complexe. Entendons-nous : ce fut incontestablement un moment SF de haut calibre, un récit maitrisé ponctué de scènes d’actions carrément sympas, mais la façon d’écrire assez sombre, voire sinistre, de l’auteur a un peu plombé l’ambiance. Je crois me rappeler de protagonistes froids, tout en calculs. D’une tension permanente. Et d’une fin assez intéressante, pleine de potentiels.
Hum… 🙂
Je suis en train de me dire que pour bien faire, il faudrait le relire. Et éventuellement me procurer la suite ! (« La cité du Gouffre », « Chasm City » en anglais)

Petit point amusant : la série « Love, Death, and Robots » (Netflix) contient un court-métrage particulièrement apprécié, « Beyond the Aquila Rift », tiré d’une histoire d’Alastair Reynolds. … Et maintenant que j’ai découvert ça, je comprends mieux le final. Les vrais sauront. (…de Mordor)

Bon, c’est pas tout ça ! Bouclez vos ceintures, vérifiez votre armement et tenez-vous prêts ! L’Ennemi doit mourir ! Sortie d’hyperespace dans 5… 4… 3… 2… 1… GO !

« Scales » d’Alastair Reynolds.

Shady #014

Seulement 700 caractères, et ça tourne à plein rendement en haute-résolution, et le niveau de détail est flippant, et ça bouge, et ça vit sous nos yeux, animé par la carte graphique… Tout cela en partant d’une équation fractale trouvée en 2011. Dingue. C’est « Simplicity » (!?!), un shader hypnotisant de JoshP.

 

 

Vraiment il y a des moments où je me dis que toute la Création n’est qu’un bout de code bâclé en 40 symboles oublié dans la mémoire d’une hyper-machine.
Déterministe ou pas, cette « hyper-machine » ? Bonne question. 🙂