Shady #019

Je bricole un peu les shaders en 2D en ce moment (vous découvrirez probablement ça bientôt). Du coup, j’en profite pour admirer le travail des autres dans ce domaine précis. Comme par exemple « Effusing Lava », de nexor. Gros respect à l’artiste : ça date de 2015 mais on imagine bien ce genre d’effet très propre sur le sol d’un jeu vidéo indé actuel.

 

 

Voilà, c’était la friandise visuelle du dimanche soir …livrée le lendemain, argh ! Le post était prêt depuis dimanche dernier en plus ! Comme d’habitude, vous pouvez parcourir ou modifier le code sur la page chez Shadertoy, pour le fun, l’interactivité, la curiosité et la Gloire de l’Empereur-Dieu de Dune. Tout ça, quoi. SEE YA !

VSF #014

Le texte du jour est récent, il fut publié en 2020 puis diffusé courant juin 2021 dans Escape Pod. Il s’intitule « The Machine That Would Rewild Humanity », et a été écrit par Tobias S. Buckell, un auteur dont j’ignore à peu près tout, mais dont le talent demandera un futur approfondissement. En attendant il nous livre une histoire compacte et redoutablement efficace : rien à enlever, rien à ajouter. Un véritable récit de science-fiction à l’ancienne, étanche et profilé comme une capsule spatiale.
Le décors : un futur lointain après un cataclysme planétaire qui évoquera -forcément- celui qui nous fonce sur la gueule. Nous voilà donc confrontés aux nouveaux « Maîtres du Monde », et aux questions éthiques soulevées par leur technologie. On est bien là, vous l’aurez compris, au centre exact du Genre. Tobias S. Buckell focalise son microscope sur cette étincelle divine dont tout peut surgir, le Feu Prométhéen des grecs, et nous offre un verdict précis que l’on peut partager… ou non.
Le trailer de Matrix 4 vient juste de sortir et l’amateur de SF ne peut que rapprocher ces deux visions du futur, celle du texte du jour et celle des sœurs Wachowski. Pour y noter le même pessimisme, le même défaitisme fondamental. Il y aurait là matière à très très longue discussion, aussi je vais abréger votre attente, et vous laisser tirer vos propres conclusions.
Place à la SF ! Et bonne lecture (ou écoute)…

« The Machine That Would Rewild Humanity » par Tobias S. Buckell chez Escape Pod !

Zik #009

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Il y a exactement 20 ans jours pour jours, le 1 Septembre 2001, sortait Cowboy Bebop Le Film : dernier véritable monument anime-pop des années 90 avant le Grand Tournant Dystopique (juste dix jours plus tard), chant du cygne d’une époque moins cynique, ultime éclat d’un monde qui s’ambitionnait divers mais uni. Toute l’intrigue de ce film se passait sur Mars —une Mars glorieuse, habitée, « Muskienne » dirions-nous aujourd’hui, semée de villes pressurisées, sillonnée de routes tubulaires transparentes, et surplombée de millions de vaisseaux spatiaux jaillissant de la Gate. Plus spécifiquement, l’histoire prenait place dans Alba City, capitale au look résolument contemporain et cosmopolite, qui n’était au fond qu’un copié/collé du New-York de l’an 2000… avec une Tour Eiffel, bien sûr, because : Tokyo, Japan.

Bref, les 20 ans de Cowboy Bebop, Le Film, c’est un autre de ces moments où je prends ma voix la plus caverneuse pour dire :

« I was there, Gandalf. I was there, three thousand years ago ! »

Nous voilà donc 20 ans plus tard. Le monde est devenu un cloaque totalement anxiogène. Et Cowboy Bebop, un énorme classique. La musique de Yoko Kanno a traversé le temps, toujours aussi cool, toujours aussi nostalgique, toujours aussi juste. Du coup, en souvenir du bon vieux temps, je vous propose d’écouter « Ask DNA », la plage qui accompagne le générique moitié rotoscopé (?) du film. Ce n’est pas la piste la plus incroyable de toute la B.O., loin de là, mais ça reste très bon, et Raj Ramayya (l’interprète original) parvient à y insuffler cette étincelle paisible et joyeuse, cet esprit positif, ce zest « feel good », à l’aise (voire joueur) qui fait le charme de la série.

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Et si tu as déjà le saxo de « Space Lion » dans les oreilles, et Jupiter devant les yeux, ou que tu repenses avec un sourire à cette baston mémorable entre Spike et Asimov dans l’épisode 1, alors à toi je dis :

See you, Space Cowboy…

 

…et à tous : bonne écoute !

 

 

Publié dans Zik