Un grand classique repris avec talent par l’Orchestre Symphonique de la Radio à Prague.
Jim approuve !
Un grand classique repris avec talent par l’Orchestre Symphonique de la Radio à Prague.
Jim approuve !
On continue avec les shaders spatiaux, chapitre nébuleuses ! Aujourd’hui, un autre croquis 3D de WB, Bubble Nebula (Value Noise). Alors on ne sait pas s’il a voulu imiter :
—la Nébuleuse de la Bulle (NGC 7635) dans Cassiopée.
—la Nébuleuse de la Bulle de Savon (PN G75.5+1.7) dans le Cygne.
—la Nébuleuse du Hibou… de l’hémisphère Sud (ESO-378-1).
—la Nébuleuse du Hibou… de l’hémisphère Nord (M97).
—ou Abell 39 (Abell 39) : une magnifique bille bleue dans la constellation d’Hercule.
Quoiqu’il en soit, c’est beau et évocateur ! On imagine sans peine ce qu’un auteur de science-fiction pourrait en tirer comme récit.
Niveau technique : avez-vous remarqué l’effet de tramage sur l’étoile centrale ? Je me demande d’où ça vient. Il est temps de plonger dans le code pour voir s’il n’y a pas, quelque part, un genre de matrice ou de formule de convolution. Mystère, mystère. … Ah, voilà ! Il y a effectivement une matrice dite « de Bayer ». Apparemment, cette méthode permet d’afficher une image avec des gradients de couleur continus sur des écrans « limités » en couleurs affichables (mot-clé : « ordered dithering »). Encore un sujet que je ne connais pas bien et qui semble pourtant passionnant. Quand je vous dis que les shaders sont un outil d’une richesse invraisemblable !
Concernant le (value noise) du titre, je crois qu’il s’agit d’une méthode spécifique renvoyant des nombres aléatoires qui sont ensuite utilisés pour un rendu plus réaliste du gaz dans la nébuleuse. Je n’ai pas analysé cette partie du code, donc… bah à vous de jouer ! 😀
Bonne semaine nébulaire à tous.
Hey ça fait un moment qu’on a pas causé Conquête Spatiale Appliquée, donc c’est parti pour un nouvel épisode du Baudelaire Martien. Bah ouais, comme ça, allez zou !
On commence sans ménagement avec un article fort intéressant qui révèle la présence de glace d’eau enfouie dans le sol de Valles Marineris, le plus grand canyon de Mars ! Utile à savoir pour alimenter vos futurs générateurs à fusion par sonoluminescence. Ou plus simplement pour boire, remplir votre étang, et arroser les géraniums et les plants de tomates dans le jardin de votre dôme. Cette excellente nouvelle est à lire (ou à écouter) chez l’inimitable Éric Simon (« Ça se passe là-haut ! ») qui, on le rappelle, est pourtant un ferme opposant au voyage habité vers Mars. Ce qui ne l’empêche pas de nous informer des dernières avancées en planétologie, régulièrement, avec un luxe de détails. Pour ce travail de veille (et malgré de claires divergences d’opinion) cet homme mérite toute notre gratitude.
Aucune info sur Boca Chica aujourd’hui. Je reviendrai sur les déboires d’Elon Musk et de SpaceX, mais dans un prochain numéro. Disons pour résumer que beaucoup de temps a passé, que bien des choses ont été accomplies, mais que tout n’est plus rose au royaume du Texas… et il faudra bien crever l’abscès. So stay tuned !
Nous terminerons cette reprise en douceur avec du léger, du simple, de l’agréable : un nouveau panorama de l’ami Thomas Appéré, qui nous transporte sur Aeolis Mons, le pic central du cratère de Gale (équateur martien). Le rover nucléaire Curiosity s’y promène depuis pas loin de 10 ans, et commence à prendre de l’altitude, grimpant lentement sur le flanc nord de la montagne. L’image du jour est une mosaïque de 31 (!) clichés pris le 11 novembre 2021 vers 6h50 heure locale, à proximité d’un col. Régalez vos yeux sur ce chaos minéral.
On dira ce qu’on voudra, mais ces paysages martiens sont toujours aussi magnifiques. On ne s’en lasse pas. Non, il ne manque que quelques menus détails pour composer une vue inoubliable… Les silhouettes fuselées, chromées, de Starships lointains, alignés, parés au décollage. Des bavardages radio en français…
…et un putain de Drapeau Noir flottant, insolent, au-dessus de tout ça, dans les bourrasques de CO2 !
BM #011 – Déconnexion…
[Note Technique] Pour flotter dans l’atmosphère raréfiée, il est nécessaire que le tissus du drapeau soit extrêmement léger et résistant, c’est pourquoi je prédis au sein de la future colonie l’essor simultané de l’industrie des voiles solaires (cargos de ravitaillement), des membranes osmotiques (purification de saumure), des combinaisons moulantes bio-compatibles (EVA) et bien sûr du textile et de la lingerie fine. Et voici, messieurs-dames, comment l’on passe en un instant du drapeau pirate flottant sur la Planète Rouge à l’inéluctabilité mathématique des princesses martiennes. Mars est une terre de miracles. En voilà Dejah un. 😎